Though I sang in my chains like the sea.
Dylan Thomas
Né en 1949. Vit en Bretagne.
S'est toujours vécu en Pwatt, selon la définition qu'en donne René Daumal dans La grande beuverie : "Les Pwatts se prétendent les descendants des bardes, aèdes et trouvères d'autrefois."
Se demande de plus en plus, à mesure qu'il avance en âge, s'il n'a pas été excommunié : "... nous ne restons pas en arrière, dit l'Archipwatt. Un de mes protégés ayant, quelques années passées, posé à ses confrères la question : "Pourquoi écrivez-vous?", presque tous ont répondu en substance : "Pour nous exprimer" ou "parce que nous ne pouvons pas faire autrement". Certain répondit même : "par faiblesse", qui par ailleurs agençait magnifiquement des paroles dont, disait-il à peu près, l'étincelante queue était remordue par un serpent qui lui-même venait de mordre. Un seul osa dire cyniquement qu'il écrivait "pour donner rendez-vous", mais on ne venait guère à ses rendez-vous et d'ailleurs nous l'avons fait excommunier."
Livres
LA GRANDE PASSION, Anhinga, Rennes, 1972
GRAND POEME DE L’ATTENTE, dans Poètes face à la vie, L’Athanor, Paris, 1975
LA MACLE DE CRISTAL, chez l’auteur, Bruxelles, 1977
LA FABRIQUE DU CHAMP, dans Empreintes, mémoire d’île, CEMO et CRAF, Ouessant et Quimper, 2017
DANS L’ESTUAIRE THOMAS, éditions Citadel Road, Vannes, 2022
PERSISTANCE DU HARFANG, à paraître aux éditions Tarabuste
Créations musicales
SUITE POUR LA DESCENTE DE CROIX (extrait de Tombeau de Velléda), improvisation pour choeur, boîte à sons, saxophone alto, bongo et orgue électrique, Anhinga, 1972
DANS L’ESTUAIRE THOMAS (3 extraits), dans Plus haut, très tard, duo Fack Ze Dirty Cut (harpes électriques et chant), 2017
"LEONARD COHEN, it's au revoir", spectacle du Trio Kether, avec lecture d'extraits de PARASITES DU CIEL, 2022
Revues
B. (deux extraits), Francophonie vivante, Bruxelles, 2016
Edmond Jabès, suivi de Avec le noir du feu sur le blanc du feu, extrait de Tombeau de Velléda, le Journal des poètes, 2020
HOMMAGE, suivi d'une LETTRE VERTICALE A BERNARD NOËL, le Journal des poètes, 2021
DE BUT EN BLANC (Jean-Marie Corbusier), le Journal des poètes, 2022
ORDONNANCE DU REEL, extrait de Cri noir, le Journal des poètes, 2022
RIEN/QUELQUE CHOSE (Jean-Marie Corbusier), le Journal des poètes, 2023
TROIS POEMES (Tombeau de Velléda, Amitié d'Hart Crane, Meltem), Diérèse n° 87, 2023
PIA TAFDRUP et la poésie danoise contemporaine, le Journal des poètes, 2023
AU CIEL DES CHAMPS, traductions inédites de Dylan Thomas, le Journal des poètes, 2023
Neuf traductions inédites de DAVID GASCOYNE, Diérèse n° 88, 2023
LA EST LE TEMPLE, extrait de Dans l'estuaire Thomas, Spered Gouez n°29, 2023
LE COMMENCEMENT EST UN SILENCE, extrait de Dans l'estuaire Thomas, blog de Daniel Martinez/Diérèse et les Deux-Siciles, 2023
QUAI DUR (onze poèmes), le Journal des poètes, 2023
LES SAISONS, de KENNETH KOCH, Diérèse n° 89, 2024
SAISON SANS VISAGE (Louis Dubost), le Journal des poètes, 2024
COMME D'UN PAYSAGE, extrait de Poètes, le Journal des poètes, 2024
DYLAN THOMAS, changer la forme et la signification de l'univers (neuf traductions inédites), Diérèse n° 90, 2024
A RAS (Jean-Marie Corbusier), le Journal des poètes, 2024
TROIS POEMES (Hommage à Roger Caillois, La danse, Au grand soupirail), Diérèse n° 91, 2024
LA BOUSSOLE DES OISEAUX MIGRATEURS (Pia Tafdrup), à paraître dans le Journal des poètes en 2024